©Kristof Guez
Benjamin Bondonneau / Atelier et studio à Vézac 24220 / bondonneaubenjamin@gmail.com – 06 78 19 58 91
Après des études conjointes de clarinette, qu’il débute tout jeune à l’ENM de Sarlat, et aux Beaux-Arts de Bordeaux (DNAP/DNSEP 1993-1998), il continue et prolonge ces deux pratiques avec un engagement similaire.
Après des années de pratique classique et d’orchestres, il oriente son travail de musicien vers l’improvisation libre et les écritures contemporaines, qui lui permet de jouer dans de nombreux contextes avec de nombreux partenaires ponctuels tels que Daunik Lazro, Michel Doneda, Barre Phillips, Lê Quan Ninh, Raymond Boni, Benjamin Maumus, Sébastien Cirotteau, François Rossé, Fabrice Charles, Ly Than Tien, Bertrand Denzler, Jacques Di Donato, Michaël Nick… et de développer un travail approfondi sur certains projets.
Faisant objet de concerts, de résidences de créations, de commandes radiophoniques, il mène des projets ayant trait à différents univers tels que les abeilles, la forêt, Elisée Reclus, l’eau, Darwin, la peinture de Jean Degottex, les falaises calcaires, Roger Caillois, la mémoire, les fantômes, la cartographie, l’écrivain François Augiéras, l’art pariéral, la pêche…
Depuis plusieurs années il collabore avec le compositeur Jean-Yves Bosseur, pour des exercices mêlant arts-plastiques et musique.
Membre/clarinettiste de :
- Comité Zaoum, quatuor d’improvisateurs (B. Bondonneau/JL. Cappozzo/G. Keller/R. Saint-Remy)
- Locus Asper Locus, trio de clarinettes sauvages (B. Bondonneau/X. Charles/L. Marchetti)
- Silence was pleased, sextet de D. Lasserre
- Partie de pêche (B. Bondonneau/W. Deurre/K. Guez/D. Chiesa/L. Marchetti)
- le UN, ensemble de 26 improvisateurs européens
- Oratorio profane, autour des contes de la montagne de M. Torga (B. Achiary/B. Bondonneau/R. Saint-Remy)
Intermittent du spectacle, il se produit toute l’année dans de nombreux lieux et festivals, tels que GMEA, GMEM – centres nationaux de création musicale, OARA, IFSTTAR, France Musique, Centres d’art contemporain, musées, universités… Il conçoit également un travail de création radiophonique notamment pour Creation On Air – France Culture)
Une douzaine de disques à son actif.
Le travail d’arts-plastiques a, pendant une vingtaine d’année, consisté en une recherche formelle picturale matérialiste (l’amour de Supports/Surfaces, de F. Stella, de R. Tuttle), orientale (la profondeur du moine Citrouille-amère et de J. Degottex), impressionniste (la passion de C. Monet et de J. Mitchell). De longues séries ont ponctué les années d’ateliers, à base de béton, ferrailles, cuirs, zinc, bois, peinture à l’huile… telles les séries « Cailloux », « Piquets », « Toits de ruches »… Ces grandes suites expérimentales ont constitué des formes et des matériaux qui deviennent le langage et le vocabulaire du travail qui s’exprime depuis 2015 ; à l’occasion d’un travail de gravures à l’eau-forte (autour de C. Darwin), le dessin documentaire est devenu comme le liant entre ces différents registres d’expression.
Ses travaux trouvent des diffusions singulières telles que des partitions graphiques (Wagging danse, Ville sauvage, Phonolithes, Ville ouverte…) ou au sein de revues de recherche, politique, poétique (Sédiments, le Monde Diplomatique, la revue des ressources…).
On peut trouver ses pièces dans des collections publiques et privées françaises et allemandes.
Il expose régulièrement ses travaux de peinture, notamment à la galerie GNG, 3 rue Visconti 75006 Paris
Projets récents et en cours :
Entreponts, projet de roman graphique , dessins et textes 2021-2022, 200 pages, avec le laboratoire de géographie LVMT, IFSTTAR, Université Gustave Eiffel, Ecole des Ponts et Chaussées.
Extraits
Série Mes zones témoin , dessins et peintures 2017-2021, 45 pièces, 85 x 95cm
Le support est constitué de travaux anciens, souvent abordés sur leur dos. Associés, cousus, collés, ils sont interprétés de nouveau et accompagnés d’un bestiaire, de paysage, d’outils de l’environnement immédiat du peintre. Théâtre du quotidien, images d’enfance, animaux autoportraits, mémoires d’atelier, ces compositions sont une suite d’hypothèses, des cabinets de curiosité intérieur.
« Dans les angles se cachent des parasites, des rêves d’animaux plongés dans un sommeil léthargique, des agrandissements photographiques de parents morts, qui ont le large et patient sourire des morts, des membres disjoints d’animaux que la colle de la vie n’a pas pu rassembler.
D’incompréhensibles figures parcourent dans tous les sens la surface du carré : animaux hiéroglyphiques, rotules allusives, cercles trop parfaits pour être nés du hasard. Ces figures ont certainement rapport à moi, mais ce qu’elles veulent dire, si elles veulent dire quelque chose, je ne peux le savoir. »
Giorgio Manganelli dans « Discours de l’ombre et du blason »
Série Captures , dessins et collages, 2018-2020, 50pièces, 18x28cm
Ce qui surgit de ma main gauche, silhouette ; un animal (un autoportrait), un découpis (un fantôme), un geste (une incarnation).